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Vidéos: Lvl uP, 10 ans après

Introduction

Il y a 10 ans, si vous vous promeniez les week-ends après-midi dans la forêt de Fontainebleau , vous auriez pu tomber sur une bande de jeunes costumés en train de se filmer combattre des goules sanguinaires masquées. Dans cet ambitieux projet de web série amateure, Lvl uP dirigé et écrit par mon ami Sutank, notre show runner scénariste, j’étais, entre autre, réalisateur et chargé de toute la post-production. Autant dire que je me souviens encore très bien de chacun des tournages, non seulement car j’y étais, mais aussi car j’en ai fait le montage.  Et c’est pourquoi à l’occasion de l’anniversaire de la sortie de la première vidéo, il y a 10 ans, je tiens à vous partager l’histoire de ce projet ! 😇

Lvl uP raconte l’aventure d’un jeune adulte, Timothée (joué par Sutank lui-même), qui se retrouve par hasard chez une bande copains qui font du jeu de rôle, univers magique et immersif dans lequel il évoluera, et qui l’aidera à se développer dans la vie réelle.
Le projet s’est déroulé entre fin 2010 (premières discussions autour du scénario) et mi-2013 (dernier tournage), avec une première vidéo sortie en mai 2011 et une dernière en juin 2012, pour un total de 5 vidéos (3 épisodes principaux et 2 épisodes dits « suppléments » insérés dans la timeline principale, représentant 52 minutes de visionnage. Une quinzaine de personnes ont participé régulièrement au projet et font ainsi partie de la Lvl uP Team (lien facebook sur lequel vous pouvez remonter notre fil d’actualité et voir plein de photos de tournages assez sympas de l’époque).

C’était Sutank, initiateur du projet, qui écrivait l’histoire, mais nous prenions le temps de la revoir et la discuter en petit commité de manière très régulière, notamment pour voir comment les idées pouvaient se concrétiser à l’image et en terme d’organisation. Le projet avait en ce sens quelque chose de très collectif. On avait tous plusieurs casquettes scénaristes-accessoiristes-cadreurs-acteurs – ce n’était pas rare d’être plus ou moins tout ça a la fois (le charme des projets amateurs !), ce qui n’était pas sans challenge, surtout si le preneur de son principal ou le cadreur qui connait bien sa caméra (moi en l’occurrence) devait tourné une scène en tant qu’acteur, mais on s’en sortait toujours.

On avait choisi DailyMotion pour la diffusion car à ce moment là, la plateforme était très séduisante pour les créateurs, offrant certaine qualité de vidéo, la possibilité de participer à des concours etc. Les créateurs Français y étaient mis en avant, plus que sur YouTube à l’époque, et nombre de web séries amateures que l’on pouvait suivre à l’époque s’y trouvait (Le Visiteur du Futur en particulier, qui était notre source d’inspiration et de motivation principale). Obtenir l’accréditation « Creator » était d’ailleurs une forme de reconnaissance, qui offrait même le droit à l’upload en 1080p. Et nous l’avions eu dès l’épisode 2. 😎 Il y avait assurément un certain public pour ce type de contenu.

À cette époque aussi, filmer sur carte SD avec un Réflex était tout nouveau, et du coup encore très cher, en particulier si on compte l’ordinateur qui devait aller avec pour soutenir un tel montage. On filmait donc sur bande miniDV avec ma petite caméra de poing (une Canon HV30 de fin 2008), d’un niveau correct pour un particulier à ce moment là, mais qui allait très vite être dépassée par le virage technologique. Peu importe, on a fait avec ce qu’on avait, ce n’était pas un problème; c’était mieux que de ne rien faire. Filmer sur bande imposait certes une certaine rigueur, mais c’était appréciable : en ne re-regardant pas les plans après les avoir filmés – pour être sûr de pas ré-enregistrer dessus par mégarde – on pouvait gagner du temps et se concentrer sur les prises à faire.

Une partie de la collection de cassettes utilisées pour la série.

Je pourrais vous parler de chaque scène pendant longtemps, mais on va rester concis. 😅

Premiers essais – Janvier 2011

Lorsque que j’ai été introduit au projet en tant que potentiel réalisateur – je sortais plus ou moins de l’université section audio-visuel à ce moment là et un projet vidéo créatif était le bienvenue -, l’histoire était déjà en cours, et les acteurs principaux étaient déjà choisis. Sutank et moi avions été dans le même lycée, et nous étions amis d’amis. Comme les autres membres de la team, c’était un habitué du jeu de rôle, mais aussi un MJ (celui qui raconte l’histoire aux joueurs dans les parties), d’où la volonté de faire une histoire sur le sujet. Perso, je ne m’y connaissais pas trop, mais c’était l’occasion de découvrir ! Je m’y connaissais en captation vidéo par contre, et ça tombe bien, car c’est ce qu’on me demandait. Et puis les histoire de goules et de magie, ça me parle bien aussi !

Vu qu’il y avait pas mal de magie dans l’univers justement, on a fait des petits tests d’effet spéciaux pour vérifier à quel point on pouvait en mettre dans l’histoire, et si j’avais les skills nécessaires sous After Effects. Et c’était plutôt encourageant!

Ci-dessous, un de nos essais, une classique attaque de goule contrée par un bouclier shamanique. Il y aussi un test de réanimation et un test de désintégration.

Les brainstormings sur le scénario se faisaient sous fond de musique dubstep, entrecoupées de vidéos youtube délirantes pour se reposer le cerveau de temps en temps.  😇

Supplément Épisode 1 – Le Didacticiel (Pilote) – Mai 2011

Nous avons dans la foulée élaboré un pilote, qui se situe entre l’épisode 1 et 2 dans la timeline principal bien qu’il soit sortis après (on peut le voir à part, cela dit). C’était un moyen de tester l’équipe, d’évaluer le travail que cela demanderait etc, checker la durée d’un épisode, dans notre coin et sans pression (on avait même pas créer de compte sur les réseaux sociaux pour annoncer le projet à ce moment là). Le scénario demandait peu de décors et acteurs, donc c’était parfait pour se roder. J’avais du acheter un micro en urgence et un kit d’éclairage pour l’occasion (à lampes fluorescente, les éclairages LED n’existaient pas vraiment encore). C’est la vidéo qui fait le plus amateur, notamment à cause de la prise de son, le micro étant simplement posée sur la caméra.

Notre QG avait changé d’emplacement, et était passé de la chambre de Sutank à sa colloc, dans laquelle nous avons filmé les scènes intérieurs, et qui allait devenir un haut lieu de brainstorming, ainsi que le point de départ des sessions de repérage.

Dès cet épisode, on retrouve le décalage urbain, pour la vie réelle des protagonistes, à l’opposé de la forêt, l’endroit de l’univers fantastiques dans lequel l’imagination des joueurs est projetée. Forêt de Fontainebleau, dans laquelle nous retournerons filmer à chaque épisode.

On retrouve aussi le logo et générique que j’avais fais sur After Effects et qui allait introduire chacune des vidéos. J’avais peut-être la main un peu lourde sur l’étalonnage des scènes extérieurs, je me suis acheté un livre de 600 pages colorimétrie dans la foulée pour avoir des notions plus solides. 😏

L’épisode était purement humoristique. Ce qui tout de suite nous plonge dans le côté aventure à mon avis, c’est la musique, qui avait été composée pour et en fonction de la vidéo par mon ami Yann que j’avais joint au projet. J’étais habitué à collaborer avec lui, et sa passion de la musique de film  d’aventure était tout à fait appropriée pour illustrer notre aventure ! Plus de 10 minutes de composition orchestrale originale dès la première vidéo, c’était stylé !

Épisode 1 – Recrutement – Aout 2011

Satisfait de notre premier essai, nous avons mis la barre plus haut. Plus de décors, plus de musiques, des scènes plus complexes… Le projet prenait forme. Il me semble que c’est à ce moment là que je commençait à prévoir (storyboarder) mes plans avant de me retrouver directement sur le tournage. Bon, je les préparais une heure avant du coup, mais je les préparais. 😏

C’est aussi dans cet épisode que l’on a commencé a designer les masques pour les goules, faits avec des chutes de cuir notamment (André était le spécialiste ! mais aussi acteur-cascadeur 😋 ), afin d’en faire des personnages terrifiants et inhumains. Les masques étaient un peu difficiles à porter en plein été. Leur design évoluera d’un épisode à l’autre pour prendre le confort des figurants plus en compte.

Cette fois nous avions la bonne idée de percher le micro pour la prise de son, ce qui donna un bien meilleur résultat. Cependant,un petit d’adaptateur de mauvaise qualité entre le câble du micro et la caméra avait rajouté beaucoup de bruit dans les prises d’intérieur, d’où le son un peu faiblard et pas hyper clair de ces scènes (les algorithmes de de-noising actuels permettent sans doute de bien meilleur résultat). Le micro était toujours relié à la caméra, et Alexis (le preneur de son) et moi (à l’image) formions une sorte de duo, toujours relié par un câble XLR, ce qui était assez cocasse. On a utiliser un enregistreur externe que pour une seule scène (la cabine téléphonique) en guise de test, mais il faudra attendre l’épisode 2.5 pour qu’on systématise cela, avec l’aide de quelqu’un qui fera le script pour nous aider à noter les prises, me libérant ainsi du câble XLR.

J’avais aussi fait importer des US un super fond vert pliable (c’était rare à l’époque !), pour faire les petits effets spéciaux. Ça coutait un un peu cher, mais ça allait servir !

Épisode 2 – Découverte – Novembre 2011

Entre une explosion géante, des téléportations etc, cet épisode était un sacré avancement (un level up !) en terme d’effets spéciaux.

On avait eu l’autorisation de filmer dans un bar qui nous avait généreusement prêté son sous-sol (ce qui était aussi une validation pour nous de la crédibilité de notre projet), et dans un bosquet complétement perdu au milieu d’un champs, un endroit très étonnant, je me demande encore qui l’a trouvé et comment.

Au niveau de l’histoire, les nouveaux persos sont cools, et il y a une idée qu’on a commencé à développer à ce moment là que j’aimais bien : dans la scène de fin, on voit l’univers fictif du jeu de rôle évoluer alors que les personnages ne sont pas en train de jouer… Mystérieux !

L’épisode fut aussi l’occasion d’élaborer un petit accessoire qui allait grandement augmenter mon confort de prise de vue pour certaines scènes, et permettre de nouveau mouvement de caméra : un stabilisateur à deux mains, la caméra au centre d’un cercle fait en DIY avec des tubes PVC par Denis (on peut voir le dispositif sur cette photo). D’ailleurs, notre perche aussi était en DIY, avec un super manche à balais télescopique (efficace et économique).

Supplément Épisode 2 – Recrutement – Février 2012

Cet épisode, c’est l’épisode de Régnack, mon personnage, antagoniste dans l’univers fictif du jeu de rôle. L’épisode est divisé en deux parties, avec une partie recrutement illustrée par une série de gags en simple champs/contre champs, (qu’on avait filmé avec deux caméras si je ne m’abuse), et une partie ou l’histoire avance. J’aime beaucoup cette deuxième partie (les couleurs, la musique, les acteurs), ça me fait vraiment délirer. 🤣

Le tournage avait été compliqué parce qu’on était assez loin en forêt (à pied avec tout le matos, c’est complexe), et que tout le monde ne venait pas à la même heure, qu’on avait super froid (c’était en février), et, au fur et à mesure, super faim. On avait pas anticipé car normalement on se retrouve après le tournage pour manger, mais là c’était long, et les participants avaient raison de se plaindre. Ne pas négliger l’importance des collations, le confort des collaborateurs est primordial !

Épisode 3 – Recherches – Juin 2012

Cet épisode est pour moi la vidéo la plus aboutie du projet. L’étalonnage, les plans, la musique, le rythme, les acteurs, la technique, l’humour… On était dans le truc, et je pense que ça se sentait. Je ne m’étais laissé que deux-trois semaines pour monter tout ça, et pourtant, le résultat était là ! Vous imaginez mon excitation le jour où cela a été publié, j’avais hâte d’avoir le feedback de la Team 😁

Il y a une scène où me voit dans le monde réel et où on commence vraiment à se demander si le lien entre le monde réel et le monde du jeu de rôle ne va pas au delà de l’imagination…. ou si c’est juste que ce monde imaginaire est inspiré d’éléments réels… Une idée qui était censé être développée dans la suite.

Épisode 4 & 5 – Crise & Évolution – Juin 2013

Après une longue pause (un an !) depuis l’épisode 3 liée à des divergences diverses plus ou moins liées au projet, mais surtout liées des difficultés de disponibilité des participants, une partie d’entre eux mettant un pied dans la vie active (ou les études) et n’ayant plus forcément des horaires compatibles, et ne pouvant plus mettre le projet au top des priorités, nous avons contracté la suite du scénario en seulement deux épisodes, contrairement à notre plan initial d’avoir 6 épisodes et 6 bonus en tout.

Le mot d’ordre de la réécriture c’était « simplicité », afin de mettre toutes les chances de notre côté pour finaliser le projet. On avait ainsi pu filmer mi-2013 toutes les scènes d’intérieur des épisodes 4 & 5, en une seule journée, un moment qui avait été d’ailleurs particulièrement touchant avec le départ de Hannah, actrice et amie sur le projet depuis l’épisode 1 (qui s’apprêtait à partir de France). Cependant, les scènes d’extérieur demandaient une préparation non négligeable en costumes (en masques à goules tout particulièrement) et en organisation de figurants, et nous n’avons pas réussi à mettre cela en place.

Scénario de l’épisode 4, avec quelques annotations pour filmer.

Cela n’aura donc pas été suffisant pour finaliser. Bien que ces épisodes étaient à mon avis très bien écrits, drôles et bouclaient bien l’histoire avec une résolution satisfaisante et inspirante, ayant un fort parallèle avec notre situation IRL (dans l’histoire, les personnages aussi avaient fait une pause après un déménagement, et avaient des difficultés à coopérer). l’élan initial s’était dissipé, ce long break ayant affecté la cohésion du groupe. Il était difficile de rallier les gens à un projet amateur qui demandaient autant d’implication (les sessions de tournage étaient exigeantes, pas mal de préparation – costume, décors, textes – et la coordination de presque une dizaine de personnes pour chaque session). J’avais des difficultés d’insertion professionnelle et je commençais à avoir du mal à justifier autant d’investissement, temporel et financier, dans un projet qui n’était plus sûr d’aboutir. Mais la série ne dépendait pas que de moi, et si nous avons choisi de ne pas continuer, c’est collectivement, pour des raisons diverses et variées, et pour la plus part probablement exogène au projet lui même. Nous étions finalement allés déjà bien loin dans ce voyage, et il fallait surement mieux arrêter avant de s’épuiser complètement.

Conclusion

Cette introspection est émouvante mais parfois délicate. D’une part on se rend compte que 10 ans, c’était il y a à longtemps (mais en même temps… pas tant que ça, surtout si on compte à partir de la fin du dernier tournage, dans ce cas cela fait 8 ans), et que si des amitiés se sont maintenues, d’autres non, pour des raisons parfois plus tardives et sans aucun rapport – les affinités et les relations évoluant, ce qui peut altérer le plaisir de re-visionnage de certaines séquences des participants (moi y compris). Mais quand j’ai retrouvé plus ou moins par hasard certains lieux de tournage en forêt, il y a peu, ça m’a rappelé que à ce moment là quand même, il avait quelque chose de cool qui se passait. Là où j’ai vu des arbres et des rochers, il y avait il y a quelques temps à peine, un duel entre le bien et le mal dans un monde fantasmagorique peuplés de liches mystiques et de héros en devenir.

Si quelqu’un trouve dans quelle scène on voit ces rochers, ici en 2021… je dis bravo. 😂

Ce qui était le plus réjouissant dans ce projet, c’est qu’il était apprécié, au delà de nos cercles d’amis ou de famille, et a, en ce sens, suscité beaucoup d’espoir. On a participé à des concours, on avait imaginé une campagne de financement collaboratif, certains avaient évoqué la possibilité d’être en contact avec un producteur etc… On s’était peut être un peu projeté trop loin, mais ce qui est sûr, c’est que beaucoup d’amis nous aidaient, en nous prêtant des accessoires, des costumes, et en faisant des essais de maquillage, et voulaient contribuer pour que la série soit le plus cool possible, et ça faisait grandement plaisir ! 😍 Je serai d’ailleurs très curieux d’entendre le point de vue actuel des participants et leurs anecdotes, ça peut être marrant de se rappeler des moments comme ça.

Nous avions atteint 2000 de vue assez rapidement sur la première vidéo, ce qui est forcément très stimulant, et beaucoup de gens que l’on rencontrait nous en parlaient. Il est même arrivé que des gens nous reconnaissent (genre au resto de notre ville par exemple) et viennent nous parler alors que nous ne les connaissions pas. On a même été invité à un petit salon sur le thème de la culture Geek à Paris, organisée par Hannah dans le cadre de ces études. C’est encourageant de sentir que les gens croient à un projet auquel on participe, et malgré le fait qu’on ne soit pas allez au bout, je pense qu’il ne faut pas oublier que quand même, non seulement on s’est bien marré la plus part du temps (il suffit de voir les bêtisiers à la fin des épisodes pour s’en rendre compte !), mais que en plus, nous avons appris des choses en chemin, sur la création d’une série, et sur nous même. On a pas pu finir, mais on a pas à rougir sur ce que nous avons réussi à faire : 50 minutes de vidéos en 1 an, pour un travail de fiction, collaboratif et amateur comme celui-là, en vrai, c’est pas mal, non ? 😎

Lvl uP reste à ce jour mon plus grand projet de fiction vidéo, les quelques court métrages que j’ai faits depuis ayant demandés beaucoup moins de participants et de lieux de tournage (mon plus gros projet vidéo depuis est peut être Les Recettes de la Semaine avec Yann l’année dernière, mais c’est un tout autre genre, et a demandé beaucoup moins de monde). La volonté de raconter des histoires bien délirantes avec ses amis ne m’ayant pas quittée par contre (c’est une chouette activité et ça fait des souvenirs sympa à partager), j’ai dans la foulée, dès fin 2012 pendant le break, enchaîné sur un autre media, la saga audio, avec mon projet Alien 2347, qui est devenu mon plus gros projet créatif à ce jour (avec le succès que vous connaissez)… Et dans lequel il y a un soupçon de Lvl uP !
En effet, certaines sections de la musique de la série ont été réutilisées dans le projet. Tout simplement parce que je les trouve super, et que j’ai envie de continuer à les faire vivre, tout en me rappelant des bons souvenirs, d’aventures et de mystères. On peut y voir d’autres point communs, comme la grosse voix du personnage du Mystique (épisode 3), qui devient celle du narrateur dans ma saga, les deux étant incarnées par le même acteur. Et surtout… ces petits vers que l’on voit être insérés dans le corps de certaines personnes dans les épisodes 1 et 3, et qui font un son… de vermoïde ! 🐛
La réalisation d’un projet sonore étant beaucoup plus simple à mettre en place (moins de moyens techniques requis, moins de complexité d’organisation entre la disponibilité des acteurs et le besoin de se déplacer dans des lieux de tournage), cela a conduit à m’orienter plus vers le son pour mes créations artistiques, et au final professionnelles aussi (en faisant du développement informatique lié au son).

Que ce soit en amateur ou en pro, d’autres aussi ont continué en audio-visuel d’une façon ou d’une autre, que ce soit dans l’écriture (Sutank est maintenant auteur !), l’image, le son, la musique (Yann), l’acting, etc, en bifurquant parfois temporairement par d’autres voies avant d’y retourner (il s’en passe des choses, en 10 ans !). Certains sont même aller en formation juste après afin de se professionnaliser (comme Alexis en son ou Pierre en audio-visuel).

Je pense qu’on peut dire que le projet a été fondateur pour une partie d’entre nous sur certains points, et à ce titre, je tiens à remercier chaleureusement Sutank de m’avoir convié à l’aventure 💓 Et je salue sincèrement tous ceux qui nous ont aidé à la réalisé. 🥰 Keep it uP !

Je vous laisse avec ces quelques phrases qui auraient du conclure la série en voix-off:

Ton parcours fut trouble, voyageur, mais tu as mené malgré toi cette histoire à sa fin.
Les héros peuvent maintenant se disperser. Peut-être qu’un jour le sort les réunira à nouveau.
Qui que tu sois…
…j’espère que ton voyage…
…fut…
…fantastique.

— Lvl uP, Épisode 5